Etai largable ou deuxième enrouleur sur OC 37

Bonjour à vous tous,

Nous sommes de lille, débutons la voile depuis deux ans, et après une année sur un first 35 à dunkerque , nous(ma femme, mon fils 8 ans et moi)  avons fait le choix d'un océanis 37 que nous avons acheté en avril pour partir un an en juillet 18. Nous l'avons ramené de marseilles en grèce en avril et avons profité de lui durant deux mois cet été. Il est quasi prêt pour le départ selon moi (autonome en énergie, très important) il lui manque juste une petite voile d'avant, en effet on a connu 40 nds de meltem cet été sans y etre préparé, ma femme ne veut plus connaitre ça. Bref...

Je vais faire poser cet hiver en grèce un deuxième enrouleur ou un étai largable. Je ne sais quoi choisir, la différence de prix est de 900 euros. Je précise que c'est pour un long voyage donc pas bcp de virements de bords. Quelqu'un a t il installé un deuxième enrouleur sur son 37, qu'en est il de l'étai largable. Je trouve plus rassurant le deuxième enrouleur. Connaissez le cout de la ferrure chez béneteau qui est à poser dans le puits de mouillage, faut il renforcer la structure ou pas?.

Merci de vos avis et commentaires.
nicolas

Bonjour
Demandes à Chrysm, il a installé cette ferrure sur son OC37
Ensuite pour ce qui est du choix enrouleur ou étai, cela reste très personnel !
Pour avoir goûté les 2, je trouve l'enrouleur à poste très sécurisant (pas besoin d'aller à l'avant)
En plus si tu fais des longs bords.... à ta place j'hesiterai peu...
Penses aussi aux chariots de genois réglables à distances si tu n'en es pas déjà équipé !
Le fait de TOUT ramener au cockpit est un vrai plus...
Frédéric

Tu peux aussi faire poser un etai textile avec une trinquette, voir sur le site IN-ROPE.

Drakkars, 
j ai bien cherché sur le site in rpoe et n'ai pas réussi à trouver le dossier en question!
aurais tu plus ?
merci

Pour l'etai on peut mettre soit un cable inox, soit un cable textile
On peut aussi mettre une trinquette sur emmagasiner (option de Chrysm sur son OC37)
Ceci etant, ça reste un système mobile, qui implique d'aller à l'avant installer le système.
Tout dépend de l'aisance que l'on éprouve
Frédéric

@Rosy : j'ai vu ce système sur le bateau d'un copain : il faut quand même une cadene solidement fixée, mais pas besoin de crochet pélican très coûteux. Un bon étai en dynema et un système in-rope ( ensemble d'anneaux de friction) et un winch pour étarquer. Je ferai des photos si je peux la semaine prochaine il est à Port Camargue.
Lui a endraillé un solent, car il a un très grand Gênois ( sur un Gibsea 442).
Les avantages sont le coût et le poids.

sur mon O37 j'ai installé un étai textile en dyneema gainé étarqué par un palan 4 brins sur anneaux frictions. Il est repris au winch et coincé sur un bloqueur dédié. j'ai un solent de 20m2.
Je l'ai utilisé cet été pour faire du près dans 30 à 38nds et j'en suis très satisfait à part qu'il est un peu grand au delà de 35nds de vent apparent, j'envisage de lui poser un ris.
L’inconvénient est qu'il faut bien anticiper l'installation de l'étai et l'endraillage de la voile même si c'est assez rapide mais très inconfortable dans 2m de creux.
l'enrouleur de trinquette (ou l'emmagasineur) est plus pratique c'est certain.

En ce qui me concerne je n'ai pas utiliser la cadene Beneteau à 700€ mais mis une cadene entre la baille à mouillage et l'etai avec reprise d'effort sur l'étrave par un ridoir.

Merci pour toutes vos réponses, j'avance dans ma réflexion, ce sera un étai largable avec la pièce bénéteau (215 euros), et la pose aura lieu début octobre pour en profiter pendant les vacances de tousaint. Coté technique, je pense faire totalement confiance à l'entreprise greque spécialisé en gréement qui m'a fait un devis complet à 1200 euros, ils ont l'air très réactif. De même j'ai eu un devis pour une voile, par un voilier grec fabrication en grèce, prise des cotes sur place, délai de fabrication une semaine. il me conseille 20m2 pour cette petite voile, qu'en pensez vous? Coté pratique, oui c'a aurait été peut etre plus simple le deuxièeme enrouleur, mais perte de places devant, ce sera à moi de d'anticiper et de l'avoir à poste prete à hisser...

Je te suggère de demander un ris à la fabrication . Ce n est pas un gros surcout. 100€ peut etre.

désolé de paraitre si ignorant mais quel est le principe du ris sur une voile hissé sur un étai largable?  je pensais que ce n'était pas possible.

C'est où en Grèce par curiosité ?

Si tu me laisses quelque jours, je te mets des photos d'une installation d'étai largable textile originale (sans palan, mais amovible quand même) et des indications pour apporter des améliorations (pas besoin d'aller à l'avant) par rapport à ce qui se fait habituellement.

Pour la prise de ris, c'est une peu comme les GV d’antan (avec des garcettes), mais cela impose d'aller à l'avant au pire moment pour un travail très difficile (notamment pour changer les écoutes).

Je peux te mettre tout ça sur les photos. Ca te permettra de te faire une idée et de faire ton choix en connaissance de cause.

Évidement, si tu étais à Corfou début octobre (où il y a un gréeur excellentissime), ce serait encore plus facile !

Je suis preneur de tes photos Nicodefreja. Non je ne suis pas à corfou, mais au nord est d'athènes, à 1h. Le chantier est rustique mais pas pratique des prix très attractifs (80euros par mois au sec, 110 euros le mouvement de grutage, camping sur les bateaux compris). Occupé en grande partie par des francais.

Mouais, ça ressemble donc à Evoiko ...

Très bon pour grutage ("chariotage" plutôt), stockage, carénage, pas trop mauvais pour mécanique.

Pour les voiles dans ce coin, la réputation n'est pas bonne. Un gréeur de qualité par là, ce serait un scoop. Mais bon, on n'est jamais à l'abri de bonnes surprises, soyons positif.

Effectivement Nicodefreja ça sent denis de chez evoiko.
Pour les voiles et gréement, ce sont deux entreprises d'athènes qui ont semble t il bonne réputation de part les francais la bas: meltemi et quantum. Je suis content du port à sec, et des petits services offerts dans le coin, par contre il est parfois difficile de planifier la sortie et mise à l'eau en fonction de la météo, mais à ce prix...

Meltemi je ne connais pas (donc je ne peux pas en dire du mal !) mais Quantum, ça va. J'avais en tête quelques productions locales que j'avais vu, et dont le résultat était loin d'être fameux.

Par contre, 20 m2, c'est trop grand, surtout si tu veux pouvoir monter haut dans le vent avec, Portudy en a fait l'expérience. Normalement, on considère 50% de I X J /2 (ou 50% d'un génois sans recouvrement) ce qui donne 15/16 m2 pour un Oceanis 37. Si on veut retarder le moment de prendre un ris dans la trinquette (sport de haut "vol"), ou pourra se limiter à 13/14 m2. Grammage 400/410 g. Cela dit, si ça monte tellement qu'il faut prendre un ris, pour moi, la meilleure solution -> la fuite ! Quand c'est possible bien sur ...

Rappel des principes de base d'une trinquette (qui est plutôt un solent en fait, mais bon) pour que cela soit pleinement efficace, y compris en cap:
- arrêter le point d'écoute au niveau du mat (une chouille avant même)
- ne surtout pas la faire monter jusqu'en tête de mat (2ème étage BDF maxi) pour limiter la gite
- reculer le point de tire (derrière la baille) pour soulager l'étrave
- installer des inhaulers (pour le cap)

On peut, par compromis, ne pas respecter un ou plusieurs de ces principes, ce sera toujours mieux qu'un génois roulé, mais cela affectera forcément le rendement

Bonjour,

J'ai acheté un Océanis 37 il y a 6 mois équipé de sa ferrure d'étrave, d'un étai textile largable et de sa trinquette. Jusque-là, tout va bien ...
La trinquette était évidemment dans un coffre, l'étai textile fixé sur le passavant.
Pour gréer cette trinquette en cas de mauvais temps il fallait :
1°) fixer l'étai en place sur la ferrure avant grâce à une manille et à un crochet pélican (déposés à l'intérieur du bateau), tendre l'étai,
2°) sortir la trinquette du coffre, la véhiculer à l'avant, passer un à un les mousquetons sur l'étai,
3°) récupérer la drisse de trinquette (toujours en place au pied du mât) et la fixer au point de drisse de la trinquette,
4°) passer les deux écoutes (babord et tribord) au point d'écoute trinquette, dans les poulies (babord et tribord) des rails d'écoute sur les passavants, et dans les deux bloqueurs arrières.
5°) retourner au cockpit et hisser la trinquette, régler les écoutes.

Penser que tout ça doit se faire alors que le mauvais temps arrive que le bateau est bien évidemment sous pilote auto en mode vent, que le génois est enroulé et que la grand voile fasseye: ambiance!
Si tout va bien, au bout d'une demi-heure votre bateau est paré; mais chacun d'entre-nous sait bien que rien ne va bien dans ces cas-là :
- une écoute se prends dans les haubans,
- une boucle se forme en amont de la poulie du rail ...
En résumé, la loi de Murphy qui je le précise nous informe que :
1°) si quelque chose peut-aller mal, ça ira mal un jour,
2°) et ça arrivera toujours au moment le plus inopportun.

J'ai donc décidé unilatéralement de faire monter la trinquette (après adaptation par le voilier), sur un enrouleur.
En cinq minutes en cas de besoin je peux enrouler le génois, envoyer la trinquette (tout est à poste en permanence) tout ça sans quitter le cokpit!

L'ensemble m'a coûté 3000 euros à Port Camargue.

Bonne réception.

100% d'accord avec toi Foxy, une trinquette dans un sac dans un coffre n'a aucune chance de servir un jour. Elle doit être à poste et très facilement envoyée, sans bouger du cockpit même si possible, ce qui est tout à fait possible avec un étai largable.

Désolé, entre la pluie et beaucoup de boulot, je n'ai pas pu faire de photos. Je ne désespère pas pour la fin de semaine qui vient ....